Tortue caouanne (Caretta caretta) nageant en pleine mer à Zákinthos en Grèce
#WWF360 : Nouvelle-Calédonie

Découvrez le premier épisode de WWF Immersion 360 et plongez au cœur de l'océan Pacifique, en Nouvelle-Calédonie.

WWF Immersion 360 : sur les traces des tortues caouannes

Dans ce premier épisode de WWF Immersion 360, embarquez sur un voilier en Nouvelle-Calédonie avec les experts marins du WWF et partez à la rencontre des tortues caouannes sur une île du Pacifique.

Épisode #1 : à la rencontre des tortues caouannes de Nouvelle-Calédonie

Où se situe l'Îlot Gi en Nouvelle-Calédonie ?
Où se situe l'Îlot Gi en Nouvelle-Calédonie ?

De nombreuses tortues marines viennent pondre sur les îlots du Grand Lagon Sud de la Nouvelle-Calédonie. Mais on estime qu’un seul bébé sur 1000 atteint l’âge de se reproduire. D’où un projet d’étude mené par le WWF depuis 2016 pour répertorier les sites de ponte.

Mieux connaître une espèce, c’est mieux la protéger. C’est pourquoi, le WWF procède à des opérations de balisage : fixer des balises satellitaires Argos sur les carapaces des tortues afin de suivre leurs mouvements en temps réel. 

Grâce à WWF Immersion 360, partez en mission avec nous : la ponte et le balisage d’une tortue caouanne comme si vous y étiez !

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Dans les coulisses de WWF 360

Découvrez les coulisses du premier épisode WWF Immersion 360 en images !

Vivez Immersion 360 et ses prochains épisodes !

Toutes vos questions et nos réponses sur l'épisode !

Comment fonctionne une balise Argos ?

Les balises sont des émetteurs qui transmettent des signaux à des satellites, permettant ainsi de déterminer avec plus ou moins de précision leur position géographique. Ces informations sont ensuite renvoyées depuis les satellites vers des stations de réception au sol pour être enfin partagées avec les propriétaires des balises en question.

La tortue est-elle gênée par les lumières du tournage pendant sa ponte ?

De manière générale, les tortues marines sont facilement dérangées par les lumières, le cas échéant elles repartent en mer sans pondre. Cependant, lorsqu’elles commencent à pondre, elles semblent rentrer dans un état second où quoiqu’il arrive, elles finissent de libérer leurs œufs et de reboucher consciencieusement leur nid. A ce stade, elles ne semblent donc pas être dérangées. Pour autant, il est recommandé d’éviter au maximum tout éclairage à tout moment (ou alors en lumière rouge) s’il n’y a pas de justification valable et encadrée (action de conservation, sensibilisation).

La pose de la balise Argos est-elle douloureuse pour la tortue ?

Non, il n’y aucune douleur associée à la pose d’une balise. Celle-ci est collée au milieu de l’écaille située au plus haut de la carapace (pour favoriser la transmission aux satellites). Elle se détachera ensuite toute seule, généralement quelques mois après avoir été placée.

Quelle est la durée de vie d’une balise ? Sont-elles réutilisables ?

La durée de vie d’une balise est conditionnée par plusieurs éléments (autonomie de la batterie, dégât sur l’antenne, pousse d’algues et autres organismes qui peuvent bloquer les émissions, etc.). Si en théorie, les balises peuvent émettre pendant plus d’un an, nous arrivons généralement à obtenir des positions pendant 3 à 4 mois, ce qui est suffisant pour obtenir les informations que nous recherchons. Récupérer une balise est souvent compliqué même si désormais il existe des équipements pour établir une position précise en temps réel.

Néanmoins, les tortues sont migratrices et se retrouvent parfois à des milliers de km de là où elles ont été balisées. De plus, récupérer une balise signifie souvent devoir attraper la tortue dans l’eau car il est quasiment impossible de prédire où et quand la tortue ressortira de l’eau pour pondre à nouveau. Et comme cela se produit généralement qu’une fois tous les 2-3 ans, il est peu probable(ment) que la balise soit toujours en place à ce moment-là.

Les balises qui tombent au fond de l’océan après s’être décrochée représentent inéluctablement une source de pollution. Cependant le nombre d’équipements concernés reste très limité et l’impact sur les océans négligeable par rapport aux grosses sources de pollution. Il n’en reste pas moins qu’il est essentiel d’avoir un objectif cohérent et utile à la conservation avant de se lancer dans le déploiement de ce type de matériel.

Une guifette moustac (Chlidonias hybrida) en plein vol au dessus d'un étang de la Réserve nationale naturelle de Chérine, France

Épisode #2

Prenez votre envol pour le centre de la France.