En quête d'idées cadeaux ?

Des produits respecteux de l'environnement dont l'achat finance les actions de WWF.

Je découvre la boutique
Planches de bois - Pré saint Gervais
Choisir ses matériaux de construction et ameublement

Selon le Ministère de la transition écologique et solidaire, en 2012, les activités du bâtiment étaient responsables de la production de 246 millions de tonnes de déchets, soit près des ¾ de la totalité des déchets produits en France.

Agir au quotidien : choisir ses matériaux de construction et ameublement

Les besoins croissants en matières premières et la prise de conscience écologiste nous poussent à repenser nos habitats pour tendre vers un modèle plus durable. Le WWF vous propose quelques pistes pour y parvenir.

Ne pas acheter n'importe quel type de bois

Lors de l’achat de produits forestiers, il est essentiel de s’assurer du type et de l’origine du bois pour faire des choix éclairés. Certaines forêts, parmi les plus anciennes du monde et abritant une biodiversité exceptionnelle sont particulièrement fragiles, menacées par la déforestation et la dégradation des forêts. Par ailleurs, les forêts contribuent à protéger la planète du réchauffement climatique par l’absorption du dioxyde de carbone (CO2), gaz responsable du changement climatique. C'est pourquoi il est primordial de bien choisir le bois qui habillera votre maison pour ne pas participer à la destruction de notre environnement.

Quels bois choisir ?

  • Préférer un bois labellisé FSC : il est important de choisir, en conscience, l’essence et la provenance, ainsi que la certification de gestion durable du bois afin de ne pas participer à la déforestation. Évitez d’acheter des produits non-certifiés, particulièrement s'ils sont issus de forêts tropicales : teck, ébène, ipé, wengé, sapelli.
  • Choisir en priorité du bois de chêne, châtaignier, mélèze, pin d’Oregon, robinier ou cèdre : ces essences d’arbres sont peu sensibles aux insectes et aux champignons, ils ne nécessitent donc aucun traitement qui peut se révéler toxique. Ces espèces sont d’autant plus écologiques qu'il s'agit d'arbres indigènes, qui n'ont pas parcouru de nombreux kilomètres pour parvenir jusque chez vous.
  • Ne traiter contre les champignons que les bois en extérieur, soumis à l'humidité : il faut repérer alors les produits traitants certifiés CTB-P+.
Logo FSC
Logo CTB p+

Opter pour une peinture écologique

La peinture ce n'est pas que sur les murs ! Les produits qui les composent, comme les résines servant de liant, les solvants, les colorants et les additifs pesticides s’évaporent durant le séchage, mais se diffusent encore dans l’air de la pièce longtemps après leur application, parfois pendant des années. Pour lutter contre les COV (composants organiques volatils), évitez les produits qui en contiennent, et aérez une pièce fraîchement peinte, au moins jusqu’à ce que l’odeur ait disparu.

Quelle peinture choisir ?

  • Préparer sa propre peinture écologique, résistante et couvrante : prévoir un tiers de fromage blanc à 0% (la graisse risquerait d’imperméabiliser le mélange) et deux tiers de chaux aérienne. L'ajouter au pigment colorant de votre choix (sans métaux lourds !) et de l’eau selon la consistance. Mélanger et le tour est joué !
  • Préférer les peintures naturelles : peinture à la chaux, à la caséine de lait, à l’huile biologique, ou les peintures minérales (pour l’extérieur). Naturellement antifongiques, insecticides et perméables, les peintures naturelles sont respectueuses de l’environnement, tant dans leur fabrication (qui consomme peu d’énergie) qu’en fin de vie, car elles sont biodégradables. Elles génèrent par ailleurs moins de déchets tout au long de leur cycle de vie.

Choisir des matériaux d’isolation sains

Été comme hiver, l’isolation permet de préserver une température confortable à l’intérieur de la maison. Si des murs extérieurs épais et denses protègent naturellement des fluctuations importantes de température, des murs minces, en revanche, ont besoin la plupart du temps d’une isolation thermique adaptée.

Quels matériaux d'isolation choisir ?

  • Privilégier les isolants végétaux : la laine de lin, par exemple, est un bon isolant écologique. Les fibres sont cardées puis traitées contre le feu et les parasites avec des sels de bore. Les produits du chanvre, naturellement fongicides et antibactériens, sont aussi des isolants de qualité. Outre ses qualités écologiques indéniables, le liège expansé ne comporte aucun risque pour la santé et offre une bonne isolation phonique. Renouvelable et écologique, l’écorce du chêne-liège est extrêmement légère. De plus, les panneaux de liège ne contiennent pas de colle, dès lors qu’ils sont agglomérés avec la propre résine de l’arbre.
  • Se méfier de certains isolants minéraux : la laine de verre (faite à partir de verre recyclé), la laine de roche (basalte) et la laine de laitier (fonte) se disséminent dans l’environnement, sont irritantes pour la peau et pour les yeux, et peuvent être inhalées en raison de leur petite taille. Il vaut mieux préférer les isolants minéraux naturels présentés sous forme de granulés : ils peuvent alors servir à remplir des murs creux pour en faire l’isolation. Incombustibles et imputrescibles, ces matériaux allient efficacité et innocuité pour la santé lorsqu’ils sont entre deux parois. L’argile expansée est idéale, et préférable à la vermiculite exfoliée et à la perlite expansée, qui proviennent souvent de contrées lointaines.