Le jour du dépassement mondial 2017
Le 2 Août 2017, nous aurons consommé, depuis le 1er janvier, plus que ce que notre Terre ne peut créer dans l’année.
En sept mois, nous aurons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et consommé plus d’eau que ce que la nature ne peut nous procurer au cours d'une année.
Nos émissions de gaz à effet de serre auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts ne peuvent absorber. La séquestration du carbone représente 60% de la demande humaine sur la nature.
En d'autres termes, l'humanité utilise les ressources naturelles 1,7 fois plus vite que les écosystèmes ne peuvent régénérer, selon Global Footprint Network, l’organisme de recherche international qui a développé l’indicateur de l'Empreinte Écologique.
On dit que l’humanité consomme 1,7 planète Terre. Mais nous pouvons inverser la tendance. Si nous faisons reculer la Journée du Dépassement Mondial de 4,5 jours chaque année, nous retrouverons l’équilibre de notre consommation avec les ressources d'une seule planète d'ici 2050.
Une date de plus en plus précoce
Les coûts de ce déficit écologique mondial sont de plus en plus évidents dans le monde comme en atteste l’endommagement du capital naturel sous forme de déforestation, d’érosion des sols, d’appauvrissement de la biodiversité, ou encore d’accumulation de carbone dans l’atmosphère.
Ces pratiques sont d’une telle ampleur que le Jour du Dépassement se produit un plus tôt chaque année. Le 2 août 2017 marquera ainsi le Jour du Dépassement Mondial le plus précoce jamais enregistré.
En sept mois, nous aurons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et consommé plus d’eau que ce que la nature ne peut nous procurer au cours d'une année.
Nos émissions de gaz à effet de serre auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts ne peuvent absorber. La séquestration du carbone représente 60% de la demande humaine sur la nature.
En d'autres termes, l'humanité utilise les ressources naturelles 1,7 fois plus vite que les écosystèmes ne peuvent régénérer, selon Global Footprint Network, l’organisme de recherche international qui a développé l’indicateur de l'Empreinte Ecologique.
Stop à la progression !
Il est plus que temps de dire « Stop ! » à la progression, d’année en année, de la date-butoir au-delà de laquelle nous consommons à crédit. Nous devons œuvrer pour que les dettes que nous cumulons aujourd’hui restent supportables pour les générations futures.
Par exemple, une réduction de 50% des déchets alimentaires dans le monde pourrait faire reculer la date de 11 jours; réduire le composant carbone de l'Empreinte Ecologique mondiale de 50% déplacerait la date de 89 jours.
Il faut agir pour repousser la date du Jour du Dépassement.
Nous avons des raisons d’espérer !
En effet, ces dernières années ont enregistré un ralentissement de la progression du Jour du Dépassement, signe que nos habitudes de consommation évoluent vers un modèle plus durable. Des projets de développement des énergies renouvelables bourgeonnent aux quatre coins du monde et nos transports, logements et exploitations agricoles sont toujours moins gourmands en énergies fossiles.
Partout, Etats, ONG, entreprises et consommateurs se mobilisent pour lutter contre la déforestation, la surpêche et le braconnage. Au-delà du tri, de plus en plus d’initiatives émergent afin d’assurer la réduction de nos déchets ménagers et industriels.
#Movethedate : une mobilisation collective
Pour soutenir cette transformation, Global Footprint Network, avec près de 30 partenaires à travers le monde, encourage les individus à déplacer la date (#movethedate) en relevant des défis individuels. Ces défis sont une opportunité de s’informer sur les leviers du développement durable, et de faire l’expérience, voire adopter, de nouvelles habitudes pour réduire l'Empreinte Ecologique individuelle.
Sur le site Earth Hour du WWF France, nous vous proposons quelques uns des défis suggérés par le Global Footprint Network, pour qu’ensemble, nous changions nos habitudes de consommation et faisions reculer la date du Jour du Dépassement Mondial.
Défi 1 : Je cuisine végétarien
Pourquoi ? : Produire une tonne de viande de porc nécessite 2 fois plus de surface productive qu'une tonne de céréales. Le secteur de l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est pourquoi consommer moins de viande permet de réduire notre empreinte écologique.
Le défi à relever : Cuisiner un plat végétarien. N’oubliez pas de poster ensuite une photo de votre repas sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MoveTheDate. Partager votre contribution avec #MoveTheDate vous permettra de participer au concours organisé par le Global Footprint Network. Vous aurez ainsi une chance de gagner une des trois caméras GoPro offertes par l’organisme !
Défi 2 : Je mêle transport vertueux et convivialité
Pourquoi ? Les transports sont responsables de 28% des émissions de gaz à effet de serre en France. Opter pour des déplacements plus vertueux, par des véhicules collectifs ou individuels propres participera à réduire cet impact.
Le défi à relever : Demain, privilégiez le covoiturage avec des véhicules propres, les transports en commun ou les modes actifs (vélo, marche, etc.) entre collègues pour aller par exemple au travail. Faîtes de ce trajet souvent peu agréable un moment de convivialité et de rencontres !
Défi 3 : Je m'attaque au gaspillage alimentaire
Pourquoi ? Le secteur alimentaire est responsable de 18% de l’empreinte carbone mondiale. Environ le tiers de la production alimentaire mondiale destinée à la consommation humaine est gâchée.
Le défi à relever : Identifiez dans votre quotidien les comportements à éviter, et prévoyez à l’avance les menus de la semaine, avant de faire vos courses.