Picard et le WWF France proposent chaque mois des menus équilibrés pour aider le consommateur à limiter son impact sur la planète
Le WWF France et Picard ont noué depuis 2015 un partenariat pour sensibiliser les citoyens au lien entre alimentation et changement climatique. Pour cette rentrée 2018, Picard lance une série de menus équilibrés qui aident le consommateur à limiter son impact sur la planète.
Pour approfondir le sujet :
Alimentation durableL’objectif : encourager les Français à adopter une alimentation dont l’impact carbone soit limité, tout en conservant le plaisir de se mettre à table.
En cette rentrée 2018, Picard proposera chaque mois une semaine complète de menus, du petit-déjeuner au dîner. Les menus comportent davantage de protéines végétales, de fruits, de légumes et de céréales ; également, moins de viandes et de poissons et plus de produits certifiés (Bio, Aquaculture responsable ASC, Pêche durable MSC, Label Rouge), pour une consommation plus responsable et plus saine.
Les menus de l’année 2018 sont progressifs, afin que le consommateur adopte facilement de nouvelles habitudes alimentaires adaptées à ses besoins et plus respectueuses des ressources naturelles. En décembre 2018, les menus proposés auront un impact de gaz à effet de serre diminué de 20% par rapport à l’impact de l’alimentation moyenne des Français.
L’alimentation émet plus de gaz à effet de serre que le transport
Dans le cadre de l’Accord de Paris, qui vise à maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C, chaque pays s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2030. En France, l’alimentation du champ à l’assiette émet environ 170 Mteq CO2, soit plus de 30% des émissions : il est donc essentiel de modifier nos habitudes alimentaires pour atteindre cet objectif.
Les protéines animales représentant près de 50% des émissions de gaz à effet de serre dans le régime alimentaire moyen d’un Français, il est aujourd’hui nécessaire de développer la consommation de protéines végétales, en associant par exemple les légumineuses et les céréales. La transition alimentaire devra également s’accompagner d’un changement progressif des modes de production vers des systèmes agricoles plus autonomes et économes, inspirés notamment de l’agro-écologie et de l’agriculture biologique.