Conférence des Nations-Unis
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28. avril 2016

L'Accord de Paris enfin signé !

Vendredi 22 avril dernier, plus de 175 pays se sont réunis au siège des Nations unies à New York pour signer l’accord sur le climat adopté à la COP21. Ils ont ainsi acté leur volonté de maintenir le réchauffement climatique en-dessous du seuil critique de 1,5° C.

L'urgence climatique

Les prévisions les plus alarmistes prévoient une augmentation de 6°C des températures d'ici 2050.

Notre planète s’échauffe anormalement du fait de l’utilisation croissante des énergies fossiles et du développement de l’agriculture et de l’industrie, qui s'ajoute à la déforestation. Depuis 1990, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont déjà augmenté de près de 40 %. Afin d’éviter que la hausse des températures n’entraîne un emballement climatique irréversible, il est nécessaire de maintenir le réchauffement climatique en-dessous du seuil critique de 1,5° C.

Le WWF, au coeur de la COP21

Parce que le changement climatique est l’une de ses préoccupations principales, le WWF plaide en faveur d’un nouveau modèle énergétique : 100% d’énergie renouvelable d’ici 2020.

Mais si le besoin d’une énergie efficace et décarbonée peut faire l'objet d'un consensus, le temps presse désormais pour agir et convertir nos modes de production et de consommation en conséquence.

C’est pourquoi le WWF s’est tant mobilisé lors de la COP21, échéance cruciale pour aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, qui s’est déroulé à Paris du 30 novembre au 12 décembre dernier.

Son objectif ? Influencer les décideurs, notamment via la mobilisation des citoyens, pour que l’accord climatique soit le plus ambitieux possible, notamment grâce à son statut d’observateur accrédité qui lui a ouvert un certain nombre de possibilités : intervenir en session plénière, élaborer des soumissions écrites sur des thèmes de la négociation, tenir des événements parallèles, etc

Une signature historique

L'Accord de Paris ne rentrera en vigueur qu’après avoir été ratifié par 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La signature de l’accord tant attendue, le 22 avril, coïncidait avec la journée de la Terre nourricière célébrée depuis 1970. Heureux présage ? Quoi qu’il en soit, chaque pays signataire vient donc de s’engager à ratifier l’Accord de Paris et à le traduire au plus vite par des actions concrètes impliquant notamment de sortir des énergies fossiles, d’investir dans les énergies renouvelables et de protéger les forêts.

L'Accord de Paris restera ouvert à la signature pendant un an, jusqu'au 21 avril 2017. 175 pays signataires, c’est historique mais pour que ce record ne demeure pas symbolique, l’accord doit maintenant être traduit dans les faits et de toute urgence car sans un coup d’accélérateur immédiat, les engagements pris à Paris nous conduiront tout droit vers un réchauffement de 3°C.